En ce 13 octobre 2018, nous nous sommes retrouvées au domicile de Mme Manaah-Tiensi Valérie à Orbe dans le Canton de Vaud. Merci pour l’accueil et le repas offert, une fois de plus la diversité des spécialités camerounaises a été bien honorée et c’était délicieux.
Divers sujets ont été abordé lors de notre séance au temps imparti aux perspectives/débats sur notre ordre du jour. Ainsi un rapport sommaire de l’évolution du projet intitulé: « Des mains propres pour sauver des vies au Cameroun » a été donnée oralement par la Présidente de l’association.

Comme chaque année, le Cameroun célèbrera la journée internationale de l’Hygiène des mains le 15 octobre. A Mbalmayo, ville-pilote du projet, les bénévoles actifs sur le terrain préparent cet événement et tiendront un stand où se déroulera les démonstrations de lavage hygiénique des mains, et la présentation des stations de lavage des mains équipées d’un éco-robinet sanitaire qui allie plusieurs qualités et répond à la question de l’économie de l’eau.

Il faut également rappeler qu’à ce jour des stations de lavage des mains similaires ont été offertes gracieusement à certains établissements scolaires et services hospitaliers de l’Hôpital départemental de Mbalmayo. Quelques services administratifs comme la Mairie de Mbalmayo en ont également été équipés. Dès qu’on aura reçu l’entier des images relatives à ce projet, elles seront mises en ligne sur le site de l’association.

Concernant la double nationalité pour les femmes d’origine camerounaises, un texte émanant de l’Observatoire des Textes de Base du RDPC a été distribué pour vulgariser l’information. Celui-ci rappelle la loi N° 1968-LF-3 du 11 juin 1968, portant code de la nationalité dans son article 32 et conformément à cette loi, il est déclaré ce qui suit:
La femme camerounaise qui épouse un étranger conserve la nationalité camerounaise, à moins qu’elle ne déclare expressément au moment de la célébration du mariage, et dans les conditions prévues aux articles 36 et suivants de la présente loi, répudier cette qualité.
Cette déclaration peut être faite sans autorisation même si la femme est mineure. Toutefois, cette déclaration n’est valable que lorsque la femme acquiert ou peut acquérir la nationalité du mari, par application de la nationalité de celui-ci.

Bien entendu que l’actualité de notre pays a également été discuté. Un message exhortant les uns et les autres à la vigilance et à oeuvrer pour l’intérêt du maintien de la Paix et du vivre ensemble au Cameroun, a été prononcé par la Présidente de l’association; les personnes présentes à la séance de ce jour adhérent complètement à ce discours.

Que la Paix nous soit et que le Cameroun tout entier résiste à toutes les tentatives de déstabilisation!!!